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SI SUD 1 : AUTOMNE Des Vendanges aux Rouzilhous - Jean-François DEDIEU

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Description

Essai biographique

Résumé

Côte languedocienne, une plage paisible, plus nature. Cassé en deux sur son petit râteau, le pêcheur de tellines pense au tellinier d'alors, large, sanglé sur ses jeunes reins. Un piétinement tranquille, ouvrant l'horizon : tout au bout de la courbe dorée du Golfe du Lion, la ligne bleue et brisée des Pyrénées. Des sensations quasi intemporelles, depuis l'enfance, mêlant imaginaire, découvertes, souvenirs même idéalisés, empruntés parfois ; un Midi plein Sud, pas plus sud-est que sud-ouest... Un Sud palpitant, de l'Espagne aux vallées occitanes d'Italie... L'Occitan en lui, une langue en survie, résistante, opposée à l’indifférence de Paris...

Une exploration intérieure, projetée en spirales vitales, virales. Des rencontres avec les anonymes d’une Histoire universelle où les écrivains éclairent le temps des Hommes. Du feston d’une coquille d'escargot, animal symbolique, jusqu'à la pointe de l'hélice, son doigt rejoint finalement le point initial, le foyer, la plage, le village d'où tout est parti, où tout revient auprès d’un père toujours présent. Une vision toujours aussi subjective des lieux, des gens, des faits retenus, de ce qu’il faudrait retrouver en vue d’un avenir plus serein.

De la récolte à fin novembre, parce que finalement la ronde des saisons forme le plus naturel des fils rouges. Sans l’acceptation de soi, de ce que nous sommes, comment pourrions-nous prétendre aimer les autres ?

 

Biographie

Le monde est dur suite à la guerre. Né en 1950, j’avais besoin d’amour. La fée que je n’avais pas vue sur mon berceau m’a offert la poésie, les saisons, le voyage, le goût des autres. Elle m’a laissé m’égarer pour que ça serve, m’a gardé en vie, comme les chats dit-on.

À 47 ans, compensant les déconvenues, je vivais heureux d’enseigner quand elle s’est pointée sans crier gare, pour un mot qui m’échappait : 47 fois j’ai tourné autour, 47 minutes !

Un mot juste, c’est du respect même si l’enfant ne le saisit qu’en gros. En privé itou. Avec mon père c’est ce que nous avons le mieux partagé. Loin des yeux, soit on défait, soit on retisse le lien, les résolutions, laissant les scories sortir, l’inspiration libre de venir.

S’en est suivi, en 2008, un diptyque à quatre mains, juste pour nous. La fée gardait la braise sous la cendre. Là, devant la porte d’Il est Midi où je n’ai plus qu’à toquer, c’est elle qui me fait dire que le « JE » n’est pas haïssable. Elle chantonne « Il suffit de passer le pont... ».

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